A CORPS ROMPU

Inscrite dans le corpus intitulé PETIT MUSEE DE L’UTERUS, A CORPS ROMPU est une série de photographies réalisée en 2015 autour de la question de la rupture.
La part de l’intime dans ce projet est initiatrice, tout comme avec LE CORPS PANSANT. Ici il s’agit de l’expérience de l’avortement.

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L’AUTEUR

FATIMA MAZMOUZ

 

Fatima MAZMOUZ

La photographe, plasticienne, Fatima Mazmouz est une artiste conceptuelle internationale au cœur de la scène artistique contemporaine. Entre ses expositions, ses rencontres, ses performances dans de nombreux pays, elle a su faire de son corps un véritable sujet et support de réflexion artistique. La Franco-Marocaine, a transformé son enveloppe charnelle en territoire politique marqué par le féminisme, le post-colonialisme, la mémoire, la résistance …

> Fatima Mazmouz a exposé dans des lieux très divers entre autre à Rome, Madrid, Amsterdam, Anvers, Paris et le Caire, en participant notamment à de grandes manifestations culturelles comme en 2005 aux 6 ème Rencontres Africaines de la photographie de Bamako, en 2006 au Festival Internationales de la Photographie à Arles, en 2009 à Paris-Photo au Carrousel du Louvre et en 2015 à l’Institut du Monde Arabe à Paris, en 2016 à la Biennale de Dakar, en 2017 aux grandes Halles de la Villette à Paris et en 2018 au Grand Palais à l’occasion de la 22 ème édition de Paris Photo.

 

 

Portfolio

Format 21 x21 cm

> 64 Pages
> 55 Illustrations

A CORPS ROMPU propose un mouvement arrêté, coupé, cassé d’une centaine de photographies mises bout à bout renvoyant à une chorégraphie saccadée en image, un corps et une graphie, une écriture charnelle en postures archétypales traversant une sourde intimité en quête d’un corps enfin libre de toute manipulation politique.
Le corps des avortements a permis de comprendre les rouages et les articulations de la rupture, ses modes de fonctionnement. L’utérus conçu comme une terre d’asile se définit comme un territoire où l’accueil et l’intégration du fœtus n’est pas possible. Il engendre donc stigmatisation, rejet, exclusion, violence…
Ainsi ce corps en rupture de l’avortement résonne fortement avec les grandes ruptures intérieures : psychologiques, sociales, religieuses, culturelles, politiques etc… parmi elles, l’identité fragmentée, morcelée, vécue à travers l’expérience de l’immigration, de l’exil, des intégrations avortées… L’impossibilité de s’inscrire dans un territoire, hostile de par ses représentations politiques, renvoie irrémédiablement à notre actualité médiatique dont le mode de communication est basé sur ce même quatuor empreint d’un vocabulaire identique pour les deux expériences clinique et politique ; il reste lié à la terre, le décollement, le déracinement…

A mi-chemin entre une réflexion féministe et post coloniale, A CORPS ROMPU, est un projet performatif qui transverse les territoires de l’intime vers ceux du politique et inversement.

Feuilletez le portfolio

"Un art provocateur, souvent drôle et intelligent. Fatima Mazmouz a tout compris. Cette artiste protéïforme a l'oeil aiguisé de la photographe, au service d'un discours percutant autour de l'intime, de la domination culturelle, du post-colonialisme, de l'avortement, de l'émancipation ... Et comme une sculptrice survoltée, elle taille dans sa chair les contours d'un corps libre, engagé, politique."

Actu Photo – Emilie Lemoine – Entretien – 26 avril 2017

"Prenons ensemble conscience de l'importance du choix rendu possible, de cette liberté retrouvée. Se défaisant des carcans culturels et moraux, Fatima Mazmouz fait voler en éclat l'ordre des convenances et impose sa présence flamboyante tel un étendard universel."

 Galerie Negpos – Patrice Loubon – un corps mis en « je » – Avril 2017

Mazmouz juxtaposes identity symbols to point to “cranial traumas”, or mixes Christian and pagan iconographies, as when in “A corps rompu” she portrays herself as a Virgin of Guadalupe with a border of kitchen knives on a blood red background. This image is saying to us that the same homicidal hypocrisy runs through religions and patriarchates, forcing self-sacrifice.

Le Bastart – Anna Adell – The uterus, from a sacred niche to a desecrated territory – 21 avril 2018

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Un ouvrage à tirage limité à 500 exemplaires.
Avec dédicace de l’auteur.

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