DELIT DE FACIES
Le délit de faciès (et par extension le contrôle au faciès) est une pratique de stigmatisation identitaire appliquée aux pratiques discriminatoires ou racistes. Il désigne le fait de juger une personne à l’apparence physique, l’appartenance ethnique, la religion, ou l’origine nationale supposée, l’état de santé, le genre, l’orientation sexuelle, la grossesse, la situation de famille, le handicap, le patronyme, le sexe, … »
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L’AUTEUR
FATIMA MAZMOUZ
La photographe, plasticienne, Fatima Mazmouz est une artiste conceptuelle internationale au cœur de la scène artistique contemporaine. Entre ses expositions, ses rencontres, ses performances dans de nombreux pays, elle a su faire de son corps un véritable sujet et support de réflexion artistique. La Franco-Marocaine, a transformé son enveloppe charnelle en territoire politique marqué par le féminisme, le post-colonialisme, la mémoire, la résistance …
> Fatima Mazmouz a exposé dans des lieux très divers entre autre à Rome, Madrid, Amsterdam, Anvers, Paris et le Caire, en participant notamment à de grandes manifestations culturelles comme en 2005 aux 6 ème Rencontres Africaines de la photographie de Bamako, en 2006 au Festival Internationales de la Photographie à Arles, en 2009 à Paris-Photo au Carrousel du Louvre et en 2015 à l’Institut du Monde Arabe à Paris, en 2016 à la Biennale de Dakar, en 2017 aux grandes Halles de la Villette à Paris et en 2018 au Grand Palais à l’occasion de la 22 ème édition de Paris Photo.
Portfolio
Format 21 x21 cm
> 56 Pages
> 49 Illustrations
En réponse à l’actualité médiatique, dans une volonté de dénoncer la stigmatisation à l’œuvre dans le quotidien, cette série de photographies est réalisée en 2013.
Elle s’inscrit dans le projet, LE CORPS PANSANT, un projet mettant en scène le corps de la réparation.
Ainsi DELIT DE FACIES représente des portraits élaborés à partir de bandes de passementerie formant un objet esthétique singulier. Chaque bandage renvoie à une génétique, à un état de fait, à une famille culturelle, dont on hérite ou bien que l’on choisit.
Leur multiplicité témoigne d’autant de possible pour une identité irréductiblement baroque. Cette part « d’extra ordinaire » est le cœur de l’identité que le discours / les représentations politiques/politiciennes tente de réduire à une norme sociale judicieusement irrationnelle endiguant de plein fouet l’existence des libertés individuelles et faisant passer l’essence de l’être pour un amas de signes ostentatoires alimentant le génie de la suspicion comme pour la très familière figure de l’étranger.
Dans un souci de tolérance, d’ouverture d’esprit, et de résilience des consciences à l’égard des hermétismes et des peurs conditionnés, DELIT DE FACIES se réinvente aux portes de la poétique de l’étrange ouvrant une brèche sur la fascinante diversité de notre humanité.
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Tirages
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